A la mesure de l'univers : la prose de Jon Kalman Stefánsson aussi intime que lyrique !
" Ari jure en silence.
Il frappe à la porte.
C'est un commencement."
A baz'art on aime beaucoup l'univers de Jón Kalman Stefánsson aussi intime que lyrique et dense.
« A la mesure de l’univers » poursuit la chronique familiale débutée avec le sublime et flamboyant « D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds qu'on avait découvert en 2015.
ON y retrouve Ari où l'on avait quitté précédemment ,à la recherche de son é entre Keflavik et le Norđfjörđur,et l'on
revoit Đorđur, Oddur,Margret,Gunnarson et les autres avec des alternances entre é et présent que Jón Kalman Stefánsson maitrise avec un brio assumé.
En fait il n'y a que deux solutions : vous connaissez les précédents ouvrages du romancier, « Entre ciel et terre » « La tristesse des anges » et « Le cœur de l’homme » et bien évidemment ce « D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds » et vous êtes déjà en train de dévorer « A la mesure de l’univers" et cette chronique ne sert à rien, ou alors vous n’avez rien lu de ce grand auteur islandais et si c’est le cas fermez votre ordinateur courrez chez votre libraire préféré et plongez-vous sans tarder dans la prose ample et poétique de ce formidable romancier.
Ici sans doute l’écriture y est plus apre que d'habitude et l'amplitude plus contenue, mais on y retrouve cependant la même ambiance et les mêmes personnages qui nous avaient tant séduit .
Jon Kalman Stefansson nous embarque toujours avec la même maitrise dans l’histoire de son pays qu’il aime tant et qu'il nous fait tant aimer.
A la mesure de l’univers de Jon Kalman Stefansson (traduit de l’islandais par Éric Boury). Gallimard, 2017. 440 pages. 22,00 euros.