"UN VRAI FAUSSAIRE", long métrage documentaire de Jean-Luc Leon est sorti dans une belle édition de luxe  ce  6 DECEMBRE, et c'est l'occasion de découvrir le parcours impressionnant de ce peintre de talent et voyou de génie qu'est GUY RIBES .

Bien qu'il fut également  les mains de Michel Bouquet dans le film "Renoir" reproduisant les toiles du maitre qu'on pouvait voir dans le film, je ne connaissais pas du tout cet homme dont le parcours incroyable  nous est raconté par un Jean Luc Léon qui a l'habitude de raconter des histoires exceptionnelles de grands artistes  peintres ou non.

 

Ici, la question de savoir si Guy Ribes est un artiste ou un simple copiste tend à se poser pendant toute la vision du film..

En étant capable produire, simplement à la demande, un Picasso, un Chagall, un Matisse, un Degas, sans jamais le copier identique mais en reproduisant une toile "à la manière de,"  Ribes prouve qu'il est doté d'un talent incroyable que personne ne peut contester et qui laisse forcément iratif, une iration que l'on sent poindre dans le regard du cinéaste.

Les peintures de Ribes sont tellement parfaites qu'elles ont dupé de nombreux experts, marchands d'arts, musées. et le film de Léon ne cesse de nous montrer à quel point Ribes, gouailleur, roublard , tuculent  bref un beau parleur qu'on ne se lasse pas d'écouter, est un type fascinant.

La façon dont Guy Ribes s'escrime à recréer des oeuvres connues en y insufflant  parfois un supplément d'âme laisse forcément songeur et nous amène dans de profondes réflexion sur ce que recouvre réellement le mot " art".

Un documentaire fortement  intelligent et captivant, auquel on reprochera simplement une réalisation un poil ( de pinceau?) trop classique...

 

 

 

Bonus :