Festival les saisons Hanabi : My sunshine : rompre la glace (critique du film)
Takuya, un garçon introverti, bègue et plein d’imagination vivant sur l’île d’Hokkaido au Japon est inscrit dans son club de hockey.
Il reste souvent en retrait, observant la délicate Sakura patiner avec élégance. Son entraîneur, Arakawa, touché par les efforts maladroits de Takuya pour imiter Sakura, décide de le prendre sous son aile.
Arakawa leur propose, à Sakura et à Takuya, de se préparer pour une compétition en duo. Les deux enfants se prennent au jeu.
Cependant, tout basculera lorsque Sakura découvre un aspect inattendu de la vie personnelle de son entraîneur…

Le cinéaste japonais Hiroshi Okuyama s’était fait repérer en 2018 avec son premier long métrage, réalisé à seulement 22 ans et racontant l’amitié aussi farfelue que touchante entre un garçon de 10 ans et le Christ.
Intitulé Jésus, ce récit d’apprentissage se concentrait autour d’un tout jeune protagoniste et de son ami imaginaire qui n’était autre que Jésus lui-même.
Avec My Sunshine, présenté cette semaine lors des Saisons Hanabi, qui se sont achevées mardi dernier, Hiroshi Okuyama revient en force mais surtout en douceur un film tout aussi délicat, très tendre qui pourra toucher les adolescents et les autres.
Dans My Sunshine, Hiroshi Okuyama filme avec une délicatesse éthérée l'amour naissant entre le jeune et timide Takuya et la patineuse Sakura.
On voit comme dans Jesus, son appétence pour les choses de la vie racontées simplement, ainsi que la détermination à filmer les sentiments et les émotions surtout celles qui nous étreignent à l'aube des premières fois.
La simplicité de son histoire et sa narration épurée se marient à merveille avec ses images pastel et douces, orchestrées par Okuyama lui même qui a également la casquette de chef opérateur de son film.


Récit d'apprentissage touchant qui nous montre les élans du coeur quand ceux ci sont complètement inattendus, My Sunshine est un film parfait pour les fêtes de Noël.
Porté par le Clair de Lune de Debuussy, My Sunhsine est un film fragile, tendre et mélancolique à voir au cinéma le 25 décembre.