31 octobre 2022
SOIREE HALLOWEEN LE 31/10 sur CINE PLUS : Saint maud & The pool deux excellents films de frisson
Pour le 31 octobre, Ciné+ propose une SOIREE HALLOWEEN LE 31/10 avec notamment aux programmes deux films étonnants :
SAINT MAUD
Maud, jeune infirmière un peu trop sage et tout de même sacrément illuminée, mais ça c' est entre nous, rentre au service d' Amanda, une danseuse célèbre confinée chez elle par une maladie terminale.
Très investie dans les soins palliatifs qu' elle procure et troublée par sentiments forts qu' elle éprouve pour sa patiente, Maud l' exaltée veut convertir Amanda au christianisme.
Elle même, il a peu, a été touchée par la grâce et depuis Jésus lui parle et la console.
Amanda, artiste libre est émue par le dévouement de son infirmière, mais tout dérape lorsque Maud chasse la maîtresse de la danseuse. Les âmes perdues ne vont pas au paradis.
Un film d' horreur british tout en atmosphère morbide sur la possession. Une heure et vingt cinq minutes pour une puissante rencontre avec la folie religieuse...
Mélancolie des plages du sud de l'Angleterre et sombres couloirs d' une demeure victorienne sont les simples mais très efficaces décors de cette descente en folie mystique
Les actrices- les méconnues Morfydd Clark et Jennifer Ehle, sont excellentes comme souvent avec les comédiens british!
Saphique, masochiste et mortifére, " Sainte Maud" pourrait être une version extatique de " The servant" le célèbre film de Joseph Losey.
THE POOL
Après un tournage de pub dans une piscine bientôt désaffectée, un jeune assistant s’endort sur un matelas pneumatique.
Problème, avant de partir en weekend des techniciens actionnent le système de vidange, la piscine se vide en laissant le jeune homme en face de murs lisses de six mètres de hauteur.
Handicap numéro un, il est insulino-dépendant, handicap numéro deux, sa girl-friend et un crocodile l’on ret lorsque la piscine était à moitié vide.
Ne me demandez pas comment et pourquoi, des scénaristes malins ont tout prévu.
Un bon bon vieux “survival” dans une piscine vide, il fallait oser et le cinéaste thaillandais Ping Lumpraploeng a osé le faire . Un décor savamment exploité, une mise en scène au cordeau qui prend un malin plaisir, pour la plus grande terreur et la plus grande joie du spectateur, à sadiser son pauvre héros qui va vraiment finir dans un drôle d’état.
On aura même droit à un sauvetage sacrificiel plutôt émouvant et l’on est heureux d’avoir lu le carton en prologue qui précise qu’aucun animal n’a été maltraité pendant le tournage.
Bref, quatre-vingt-dix minutes de suspens extrêmement bien mené, délicieusement inable pour les uns, atrocement inable pour les autres, vous voila prévenus.
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