Le fils de la maîtresse : Serge Toubiana revisite ses souvenirs de cinéphile
«Le sentiment d’étrangeté que procure la projection, en nous emmenant voir ailleurs, se greffe sur une pulsion enfantine où se côtoient le mystère et le naturel, dans une symbiose parfaite.
L'immense cinéphile pour qui on voue une vraie tendresse Serge Toubiana livre un récit intimiste, une déclaration d’amour au cinéma.
Au fil des pages, les scènes de sa vie se déroulent sous nos yeux, qui font écho à des plans de Wilder, Truffaut, Godard, Sydney Pollack, Marco Ferreri et tant d'autres …
"C’est fou le vertige à la fois mental et physique que procure le cinéma lorsqu’il s’installe dans la vie d’un enfant, cette capacité et cette force inouïes qu’il a de vous projeter “ailleurs”, dans le monde, jusqu’à ce que vous vous y sentiez comme chez vous, alors même que vous en ignoriez avant la séance l’existence”
Ces souvenirs d'enfance et ces grands cinéastes méritaient vraiment un beau livre, et il est là devant nos yeux iratifs, merci Serge Toubiana.
Le fils de la maîtresse de Serge Toubiana, Arléa, 200 p., 17 €. Arlea