LINGUI, LES LIENS SACRÉS : un film combat et un film nécessaire !
Même si la semaine ée, on avait chroniqué un étonnant film africain qui était é (bien discrètement) dans nos salles, la rareté des cinémas africains dans nos salles occidentales est un fait incontestable.
Depuis le Tchad, Mahamat-Saleh Haroun qu'on avait eu la chance de rencontrer il y a quelques années est assurément un des pionniers.
On vous en dit un peu plus sur le film dans notre chronique ci dessous :
De beaux acteurs, de belles images pour un film constat, un film combat, un film qui raconte l’histoire de la sororité un film nécessaire.
Mahamat Saleh Haroun (UN HOMME QUI CRIE, GRIGRIS et UNE SAISON EN ), confirme avec ce nouveau film à haute teneur politique présenté en compétition officielle au dernier du Festival de Cannes qu’il est l’un des plus grands représentants du cinéma africain contemporain.
Avec Lingui les liens sacrés, il propose aux spectateurs curieux un beau film de combat féministe.
A ce sujet, il est assez tragiquement ironique de voir une histoire d’avortement au Tchad en 2021, peu de temps après avoir vu en salles “L’évènement” *. d'Adurey Diwan.
* A ce propos, en voyant l'événement, on peut se dire que la d’avant soixante-huit n’était pas si loin de ça , une société patriarcale et profondément religieuse....et pourtant on avait vécu les Lumières..bon sang que c’est long de devenir un pays libre....