Haine de José Manuel FAJARDO : rien de nouveau sous le soleil, sauf la littérature....
« Sa haine était devenue aussi naturelle que sa respiration, un sentiment dépourvu de toute connotation morale, une seconde peau dont il n’avait même pas conscience.»
Rien de nouveau sous le soleil, sauf la littérature.
Le romancier espagnol José Manuel Fajardo jette un pont entre Londres au XIXe siècle, ville cernée de brouillard, et Paris au XXIe siècle, dans les pas d’un jeune homme, Harcha, qui vit dans un des quartiers les plus chauds de la capitale.
Une exploration littéraire de cette haine qui envahit tout. Un court roman qui nous plonge dans l’absurdité de la violence cyclique de nos sociétés contemporaines.
« Alors tu ne sais rien. Tu crois savoir, ce qui est pire que l’ignorance. »
Haine, c’est deux temps, deux mouvements et deux façons différentes mais qui se complètent bien de comprendre la complexité de son emprise.
Bardé de références littéraires en tous genre, l'auteur nous montre le chemin tortueux que prend la haine, ce sentiment si dévorant, dans une histoire prenant et érudite…
José Manuel Fajardo, maîtrise le sujet avec brio car derrière la fiction et ces monstres de littérature, il nousmontre la réalité de la violence inouïe doublée d’un sentiment ravageur, et on se retrouve, impuissant, devant une telle déferlante de fureur en tous genres.
Une lecture dérangeante mais ionnante !!
José Manuel FAARDO (Espagne), Haine : 7 octobre :