"Chaque jour, dès mon retour de l’école, je m’habille en tenue de footballeur, et place à l’entraînement. Je joue tout seul, mais en chef d’orchestre d’une équipe de stars dans laquelle je distribue le ballon en multipliant les transversales entre deux petits ponts. J’enchaîne les 16 ements de jambes et élimine mes adversaires imaginaires les uns après les autres, déborde le long de la haie puis adresse un centre au cordeau au point de pénalty, vers lequel je cours à toute allure pour réceptionner moi-même la balle avant un tir cadré entre la statue et le plot qui constituent les buts. « Magnifique réalisation d’Akcelrod ! », s’extasie évidemment Thierry Roland."

Son visage a fait le tour des médias du monde entier. À 26 ans, grâce à une photographie prise au Parc des Princes sur laquelle Grégoire Akcelrod porte le maillot du PSG, le CSKA Sofia, le meilleur club bulgare habitué des coupes d’Europe a cru voir en lui une star parisienne ! Et décide de le recruter !

Le début d’un rêve ? Il est vrai que, dès son plus jeune âge, Grégoire n’a qu’un objectif : devenir footballeur professionnel. Malgré l’opposition de son père, mais avec le soutien de sa grand-mère – l’ex-compagne de Maurice Chevalier –, il y parviendra, devenant l’un des rares footballeurs français à avoir tenté sa chance sur tous les continents, ou presque.

Dans ce récit autobiographique souvent truculent,  Grégoire Akcelrod raconte son parcours hors norme, qui prouve qu’il faut toujours croire à ses rêves. En faisant le tour du monde, et 22 clubs différens, c'est le parcours d'un vrai forcené du ballon rond qui est raconté ici !

Celui qui a été surnommé Le « Rocancourt du foot » raconte sa folle aventure dans un témoignage récemment paru aux éditions de l'archipel.

Ce récit qui n'a évidemment pas une grande force littéraire  ionnera toutefois  les fans de ballon rond et qui surtout raconte les coulisses forcément peu reluisantes des équipes de seconde zones ,à des années lumières des stars du PSG ou du Bayern.