Musique : Octave Noire nous offre un Monolithe aussi puissant qu'aérien
Après un premier superbe album Néon en 2017 qui l’imposait derechef dans les premières loges de la scène électro pop française, le second opus d’Octave Noire dévoilé en février dernier, confirme l’essai de façon incontestable.
Octave Noire, aka Patrick Moriceau à la ville, taille un « Monolithe » aussi léger et aérien que son titre n’indique pas forcément.
L’écoute du disque les yeux fermés convoque fortement des images très cinématographiques et des atmosphères à la David Lynch ou à la David Robert Mitchell, le réalisateur d'It Follows ou dont le dernier film Under the silver lake renvoie beaucoup au Los Angeles, le premier single de ce "Monolithe."
Octave noire, é à plus de 40 ans sur le devant de la scène après avoir été un musicien de l’ombre pendant le début de sa carrière crée une musique de sensations aussi saisissante qu’envoutante, portée par des arrangements particulièrement soignés et accrocheurs.
Tout à ses synthétiseurs et ordinateurs qu'il maitrise sur le bout de ses claviers, le breton d’adoption (d’où le titre finalement) regorge son puissant « Monolithe » de sons électro-pop symphonique qui envoute tout en réussissant l’auditeur à ne pas le lasser.
L’artiste parvient à proposer des variétés de genres et d’expériences, alternant entre le solaire de certaines chansons et le coté plus sombre.
On pense parfois à un Daho à ses débuts, mélangeant textes en français et électro pop du meilleur effet.
On e ainsi avec une belle fluidité et une maitrise qui force l'iration du rock assez violent à parce que je suis à la douceur salvatrice de retiens cette image.
Entre mélancolie et espérance Octave Noire invite Dominique A, Arm et Mesparrow pour des duos étonnants, notamment " J’ai choisi," très beau duo avec un Dominique A qui se moule parfaitement dans l’univers pourtant si singulier d’Octave Noire.
Même si l’écriture n’est pas selon ses propres dires le angage le plus naturel de l’artiste, on aime aussi Monolithe pour ses textes qui condensent les thèmes porteurs de son auteur, certains déjà présents dans son premier album Néon .
Des textes qui sondent notamment la quête d’un monde meilleur ou les liens aussi proches qu’imperceptible entre l’homme et l’univers, accentuant le côté planant des mélodies.
Un album qui nous immerge totalement et qui nous provoque des sensations difficiles à retranscrire qui consacre définitivement Octave noire comme un artiste compte de la scène musicale actuelle.
Monolithe humain · Octave Noire Monolithe ℗ Yotanka Records