" Tomorrow Maybe" : on adore la folk mélancolique et envoûtante de Lola Marsh
Après un premier album en 2017, “ Roses", le groupe de folk israélien Lola Marsh - qui s'est fait découvrir il y a quelques années par deux très beaux titres « You’re Mine » et « Sirens » a sorti en ce début d'année un second album encore plus abouti intitulé .“Someday Tomorrow Maybe” qui ne pourra que ravir les adeptes d'un folk. indépendant de très haute tenue .
Fondé à l'origine par le duo constitué par Gil Landau et Yael Shoshanna Cohen qui se sont rencontrés au début des années 2010 et qui s’est depuis élargi avec le guitariste et pianiste Rami Osservaser, le bassiste Mati Gilad, le batteur Dekel Dvir , Lola Marsh porte un folk intimisme aux accentes mélancoliques évidents , d'une maturité assez étonnante pour un groupe aux membres si jeunes.
A l'écoute de cet folk éthérée et et assez cinématographique on pense forcément à des artistes à Lana Del Rey ou plus proche de nous à Cats on tree, et comme eux, la voix envoutante et singulière de la chanteuse emporte tout.
Yael Shoshanna Cohen- et ses vrais faux airs à la Penélope Cruz- qui a eu visiblement un accident aux cordes vocales il ya quelques années possède cette voix un peu cassée, un peu ailleurs, mais pleinement lumineuse qui happe forcément l'auditeur et le fait immédiatement planer.
Les titres de l'album Tomorrow Maybe portent en eux cette saveur nostalgique qui rend la personne qui l'écoute dans un état de torpeur bienveillante et assez relaxante.
"Echoes "Hold On” , Darkest Hours, “Four Long Seasons”, "What Am I” : les titres s'enchainement entre ballades sombres et langoureuses et titres plus enlevés et légers avec une belle cohérence et une très grande maîtrise.
Une folk aussi addictive que rafraîchissante, aussi dépaysante que contemporaine, bref un disque à écouter sans l'ombre d'une hésitation dans cette période de trouble actuel.