In The sixties- aventures dans la contre- culture : journal d'un pionnier de l underground
"Les sixties ont démarré comme un vieux film en noir et blanc pour finalement exploser en technicolor. "
Après In the Seventies, paru en 2016, l'incontournable Barry Miles, cofondateur du International Times et figure de l'underground britannique des sixties. ami des mods et des Beatles a écrit un nouvel ouvrage, paru aux éditions du Castor Astral : In the sixties, Aventures dans la contre-culture.
Au début des années 1960, Barry Miles était un étudiant en art ; à la fin il dirigeait le label Zapple des Beatles, Conseiller culturel des Beatles vers 1965, il a cette époque créé la galerie Indica,et est une sorte de pionnier du milieu underground dès les années 1960.
Patron de presse, directeur d'un label, gérant d'une librairie galerie, autant dire que Miles était the wright man at the wright place et qu'il a des choses à nous dire sur le sweet london des années 60
Durant cette décennie, Barry Miles organise avec Ginsberg et Burroughs la lecture qui marque l’avènement de la Beat Generation à Londres (« International Poetry Incarnation », Royal Albert Hall, 1965), cofonde la galerie Indica, véritable centre de commande de la contreculture et y lance le premier magazine underground d’Europe, International Times...
" Nous voulions changer tout ça. Nous voulions que ni l'église, ni l'état ne puisse s'imiscer dans les relations entre individus. et quand nous y sommes parvenus, alors commença la grande expérience : nous allions enfin pouvoir décider nous même de la façon dont nous pouvions vivre."
Le journal de Miles est au plus proche des artistes des sixties, à la fois pour la littérature et pour la musique. Il fait se rencontrer Yoko Ono et John Lennon, suit la grossesse de Marianne Faithfull, collabore avec les Beatles, fait la fête avec Frank Zappa et les Pink Floyd, s’entretient avec Mick Jagger et Leonard Cohen, enregistre Bukowski, Brautigan et Burroughs sur Zapple Records...
Un témoignage qui évite la chronique nostalgique et éiste pour être une chronique aussi virevoltante que ionnante..