Mise à mort d'un cerf sacré, A Beautiful Day :les scénarios étaient plus que ....ratés!!
Maintenant qu'une grande partie des grands films présentés à Cannes sortent en salles- cette semaine encore "Le musée des merveilles" de Todd Haynes- on peut commencer à faire un petit bilan sur la qualité d'ensemble un festival qui aura déçu dans les grandes largeurs toutes compétitions confondues.
Hormis, « 120 battements par minute » (Grand Prix du Jury) et « Faute d’amour » (Prix du jury) qui, tous deux, auraient pu prétendre à plus haute distinction, le reste du palmarès pose pas mal de questions et on en vient à se demander comment le Jury décerne ses prix et ce qui a bien pu se dire lors des délibérations.
Après être revenu sur la déception causée par la Palme D'or ce matin même, retour rapide sur deux films és sur nos écrans ces dernières séances et qui ne remplissent pas à nos yeux les attentes qu'on avait placées en elles, et notamment au niveau du scénario, vu qu'ils ont quand même rafllé ex aequo un prix du scénario qui parait assez peu compréhensible.
Rien au niveau de la conduite du récit et de l'épaisseur narrative rendent le scénario irable et encore moins pour le second que le premier d'entre eux :
1. Mise à mort d'un cerf sacré
Bouffi, barbu, et complètement halluciné, l’acteur ,que l’on avait déjà connu excellent chez James Gray et Spike Jonze notamment, offre une composition étonnante mais qui ne méritait pas la récompense supreme, vu que d'autres acteurs étaient plus brillants cette année ( Robert Pattinson dans Good times notamment) et qu'on l'a vu bien plus complexe ailleurs, notamment chez James Gray.
Lynne Ramsay , certainement l'une des réalisatrices britanniques les plus audacieuses du cinéma indépendant actuel, révélée par Ratcatcher, avant de confirmer les espoirs placés en elle avec We Need to Talk About Kevin, nous propose une experience sensorielle et une mise en scène immersive mais qui lasse très vite par son coté tape à l'oeil, et qui fait plus que friser la complaisance avec des flash backs bouffis et glauques à souhait
Mais le plus étonnant en voyant le film est son Prix du scénario, car c'est sans aucun doute possible le film de la compétition cannoise sorti jusqu’ici où le scénario est le moins écrit et le moins présent, une vague histoire de revenge movie sous fond de pédophilie et d'hommes politiques véreux qui fait plus penser aux "Salauds " de Claire Denis de triste mémoire que du Taxi Driver à laquel on l'a comparé.
Très vite, en remettant les pièces du puzzle, on comprend qu'il n'y a rien d'interessant à raconter et le film qui ne dure pourtant qu'une heure 25 semble vraiment interminable...
Plus qu'une déception, une vraie purge que pourtant beaucoup de cinéphiles auront adoré..