Malgré le Prix Un Certain Regard qu'il a obtenu lors du dernier Festival de Cannes, le  Béliers,  deuxième long métrage de fiction de Grímur Hákonarson, et qui joue sur Lyon au Comoedia  une salle que je ne quitte plus ou presque,  ne me tentait pas vraiment.

Trop rural et trop minimaliste de prime abord pour me toucher, ou bien alors, après la famille bélier et Shaun le Mouton, j'ai eu ma dose d'ovins sur grand écran?

Quoiqu'il en soit, j'ai laissé à Michel, grand fan de L'Islande et d'Arnaldur Idridanson, de le voir et de la chroniquer pour baz'art,  ce qu'il n'a pas regretté un seul instant. 

Ce film” Béliers”, je l'ai vu samedi soir dans une salle pleine au comédia, et j'en suis sorti vraiment ravi ..... Petit pays de 320 000 habitants, l’Islande arrive quand même à produire une dizaine de films par an, ce qui est moins  important que son nombre de romanciers mais qui démontre tout de même la force de la culture de ce petit pays.

Dans la salle, il y avait sans doute beaucoup d’inconditionnels d’Arnaldur comme moi et qui comme moi sont très  vite tombés sous le charme de belle histoire d’amour/ haine entre deux frères dans un paysage fantastique.

Gummi et Kiddi ne se sont pas parlés depuis 40 ans, ils habitent pourtant la même ferme et partagent la même ion pour l’élevage de  moutons. Devoir abattre leurs bêtes pour cause d’épidémie va exacerber les sentiments dans la petite communauté des éleveurs de la vallée et finalement rapprocher les deux frangins.