Une sélection ciné légère et bigarée!
Et si, pour cette sélection ciné de juillet, je restais dans l'ambiance estivale en vous proposant des films plus légers que d'habitude, et même, pour deux d'entre eux, des films provenant de contrées plus exotiques, à savoir le continent africain? Ca vous tenterait? Tant mieux, car voilà ce que j'ai choisi pour les 3 films à voir en ce mercredi 17 Juillet :
1. Juliette :
Le pitch :
Juliette a 25 ans, l’âge des possibles, l’âge des amants...Issue d’une génération qui pour ne pas pleurer choisit de rire – Juliette va pourtant devoir grandir...
Pourquoi je veux y aller :
- parce que selon les premiers échos des spectacteurs qui ont vu le film, le réalisateur Pierre Godeau, dont c'est le premier film, a parfaitement réussi à mettre en image, avec justesse et sensibilité, une quasi trentenaire bien représentative de notre époque actuelle, entre espoir et désenchantement;
- car cette Juliette est incarnée par la pétillante, Astrid Berges-Frisbey, jeune actrice à la carrière très prometteuse, qui peut éclater avec ce rôle fait pour elle.
2. Aya de Yopougon
Le pitch :
Fin des années 1970, en Côte d’Ivoire à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan. C’est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines. Aya partage ses journées entre l’école, la famille et ses deux meilleures amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à aller gazer en douce à la nuit tombée dans les maquis. Les choses se gâtent lorsque qu’Adjoua se retrouve enceinte par mégarde. Que faire ?
Pourquoi je veux y aller :
- parce que le film est, à l'origine, une BD en 6 volumes, créant un univers drôle et bigaré, et dont j'ai lu avec grand plaisir les 3 premiers volumes,
- parce que cette BD est adaptée par ses créateurs : l'auteur Marguerite Abouet et le dessinateur Clément Oubrerie et qu'en général, cela est bon signe ( de Sartrapi à Sfar), pour ne pas trahir l'esprit de ses créateurs;
- pour qu'on voie un peu l'Afrique différement que l'image que donne les médias, avec Yopugon, personnage principal de ce film, ce quartier d'Abidjan, où se côtoient des populations de toutes origines et de toutes classes sociales.
3. Paris à tout prix :
Le pitch :
Maya, d’origine marocaine, vit à Paris depuis 20 ans. C'est une it girl de la mode. En pleine ascension, elle s’apprête à décrocher son premier CDI de styliste dans la maison de haute couture pour laquelle elle travaille. Mais un simple contrôle de police, où l’on découvre que son permis de séjour est périmé, la renvoie en moins de 24 heures directement au Maroc. Retour auprès de ce pays et cette famille qu’elle voulait oublier. Choc des cultures, choc des préjugés, Maya va tout faire pour rentrer. Vraiment tout. Quand l'avenir d'une parisienne trendy devient la galère d’une immigrée sans papier.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que Paris à tout prix est le tout premier long-métrage de Reem Kherici, qui a fait ses premiers pas de comédienne dans OSS 117 : Rio ne répond plus et qui connait une belle carrière d'humoriste, avec un style pétaradant et assez emballant, qui devrait être présent dans ce film;
- parce que ce film connait visiblement un succès international avant même sa sortie en , puisqu'il a été distribué dans 50 pays dans le monde.
- pour voir, comme dans le film précédent, le continent africain sous un angle plus coloré et plus léger que ce que les médias et les hommes politiques peuvent bien nous montrer.
Voilà, pas forcément une très grande semaine de ciné ( et les semaines à venir ne seront pas forcément mieux) mais de quoi se détendre et prendre une bouffée de soleil ( qui ne fait pas forcément défaut d'ailleurs)...que demander de plus?
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