Ode à Mélanie Laurent, seconde partie
Vous aviez aimé ma déclaration un peu impudique à la chanteuse Mélanie Laurent (comment ça, non?)...ah si, merci, je préfère ça!!! Bon, tant mieux, car voilà que j'en remets une couche aujourd'hui en détaillant la carrière d'actrice de Mélanie Laurent, qui est quand même comédienne à la base.
Sa première apparition dans un rôle marquant, c'était dans un film que j'avais beaucoup aimé lorsque je l'ai vu en salles, Embrassez qui vous voudrez ,de Michel Blanc avec qui elle a gardé une vraie complicité. Son visage avait imprimé et la pellicule et mes rétines, et cela avait continué un an plus tard avec le très beau film de Jacques Audiard De battre mon coeur s'est arrété, dans lequel elle fait tourner la tête de Romain Duris dans un rôle bref, mais mémorable.
Et enfin, elle finit de crever l'écran dans la superbe adaptation de Philippe Lioret d'un roman d'Olivier Adam (voilà un rare exemple de film supérieur à un livre dont il est l'adaptation), Je vais bien ne t'en fais pas, film dans lequel même Kad Merrad est excellent.
Alors, sans doute ne suis je pas très objectif avec cette fille, mais je viens de voir en DVD un de ses derniers rôles titres, Requiem pour une tueuse, qui avait été totalement descendu par la critique à sa sortie en salles en ce début d'année 2011. Et sincèrement, je n'ai pas du tout trouvé ce film si nul que cela.
Bon, évidemment, il ne faut pas forcément s'arreter aux invraisemblances qui jalonnent cette histoire, certes peu crédible a priori (Mélanie est une tueuse à gage qui est chargée d'éliminer un chanteur lyrique, et qui, du coup, va se faire er pour une soprano star lors d'un festival d'art lyrique- non, on ne rit pas,svp).
De même, le film a pas mal de similitudes avec le Nikita de Luc Besson, et ferait même un peu penser à sa version cheap (surtout que Tcheky Karyo, dans un rôle similaire à celui qu'il tenait chez Besson, n' a pas super bien vielli).
Ces réserves balayées, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, et j'y ai même pris un plaisir certain. J'ai bien apprécié le lieu où se déroule le décor du film, ce château en Suisse , cadre idyllique de ce festival lyrique, et j'avoue que la description des coulisses de ce festival est plutôt séduisante.
Et le suspens s'avère être bien mené, et les rebondissements imprévisibles, les morts se succèdant sans que l'on sache qui est le prochain sur la liste. De même, la dernière partie du film, qui se e lors de la première représentation, vaut pour son audace et son rythme.
Ah oui, et puis jallais oublier, et n'en déplaise aux critiques qui lui tombaient un peu dessus pour ce rôle, Mélanie Laurent fait une tueuse à gage spécialisée dans le chant parfaitement crédible...
Comment ca, je fais preuve de mauvaise foi avec cette fille? Bon allez, promis, je ne ferais pas de sitôt un autre article sur Mademoiselle Laurent....sauf...si elle s'essaie à l'écriture... Soyez en certain, si Mélanie Laurent s'essaie prochainement à l'écriture de son 1er roman, je serais un des tous premiers à venir le chroniquer !!!