X factor, fin et fin
Bon allez, maintenant que l'on se connait un peu, je vous avoue un peu de mes péchés mignon: si, en matière de télévision, j'ai souvent des goûts assez élitistes qui peuvent me couper des discussions intercollègue (tu as vu le dernier épisode de Docteur house? ah non désolé, du coup, je reste le nez dans ma salade le midi), j'ai toujours été un inconditionnel des télé-crochets télévisuels.
Oui, j'aime la chanson, aussi bien en auditeur qu'en pratiquant, et j'aime également le coté compétition , ainsi que les notes et évaluations données par un jury. Tous ces élements suffisent amplement à ce que, de Star Academy à la nouvelle star dont je n'ai pas raté un seul épisode et dont je me souviens pratiquement de tous les candidats, d'Alexis de la saison 1 à la Cindy de la saison 4, et d'une bonne partie de leur pourtant pas mémorables prestations. Je me serais évidemment bien é de ces facultés intellectuelles dont je me serais bien é, mais que voulez vous la mémoire est sélective, et la mienne adore les petits artistes de télé crochet.
Bref, je fais donc partie d'un des rares à ne pas avoir été rapidement lassé par ce genre d'émission (comment ca, le seul?), émission qui avait quand même, reconnaissons le en toute objectivité, tendance à ronronner un tantinet. Et j'avais, du coup,versé ma larmichette sur l'annonce, l'année é, de la disparition de cette émission.
Autrement dit, j'étais de ces-rares personnes qui ne voulaient rater pour rien au monde l'émission qui la remplaçait sur M 6, le fameux X Factor, annoncé à grand coups de marketting dès l'année dernière pour redorer le blason de ces émissions de télé réalité musicale, et porté par le succès que ce concept rencontrait un peu partout en Europe, et notamment en Angleterre, son pays d'origine.
Et malgré mes a priori positifs, je dois bien ettre que ma ion pour X factor s'est éteinte aussi vite qu'elle était arrivée. Les producteurs ont bien essayé d'apporter des innovations par rapport aux autres émission pré citées-dont la plus importante est le fait que chaque membre du jury devait coacher une catégorie-, d'inviter sur le pateau des stars internationales comme Black Eyes Peas ou Jennifer Lopez, la mayonnaise n'a jamais pris, que ce soit au niveau quantitatif ou qualitatif.
En effet, sur le premier plan, Les audiences n’ont jamais été au rendez-vous : A chaque fois, moins de 2M de spectateurs, et moins de 10% d'audimat (avec souvent une 4e place pour M6 sur les 4 chaines principales), on peut appeller cela un flop. Du coup, même de cela, je n'ai pu en parler à mes collègues autour de la machine à café. Bâlot, non?
Et sur le second plan, ce ne fut guère plus brillant : entre des candidats dont le niveau moyen n'atteignait 
pas les cimes, un jury peu concerné et peu charismatique ( surtout Henri Padovani et Virginie Dicaire, dont on pouvait poser quelques questions sur leur légitimité à évaluer les candidats) et un vainqueur surprise, Mathew Raymond Barker (perso, dès la première émission j'aurais plutôt misé sur la finaliste Marina d'Amico), dont on peut d'ores et déja parier que le futur disque ne devrait marquer l'industrie musicale.
En résumé, on peut déja annoncer qu'une nouvelle saison d'X factor ne verra jamais le jour sur M6. Quant la prochaine émission de télé crochet prévu sur le PAF, il s'agit d'un concept hollandais, The Voice où la simple nouveauté réside dans le fait que le jury n'entendra que la voix du candidat sans le regarder...
Pas sûr que cette lumineuse idée puisse apporter un second souffle à ces émissions, mais rassurez vous, je serais fidèle devant mon poste, à la première émission, pour pouvoir vous en parler...
Je vous laisse avec une petite vidéo du gagnant pour que vous jugez sur pièce du choix du-maigre- public de l'émission.
