Ouin Ouin de MIEL DE MONTAGNE ne donne pas- du tout- envie de pleurer

Il a fait son premier Olympia en solo le 16 mai dernier. Miel de Montagne se révèle depuis désormais trois albums avec des productions électroniques teintées de pop.
Il chante la vie simple, celle qu’il mène à la campagne avec ses parents, ses histoires d’amour, son skate et son chien. Des punchlines qui reviennent comme autant de ritournelles.
Chaque situation peut se transformer en chanson quand Miel de Montagne décrypte son existence sans pression: celle d’un jeune homme de 28 ans parfois un peu perdu avec l’espoir d’un rayon de soleil dans la voix, drôle et profond, léger et désabusé, danseur de fête.

Avec son nouvel album Ouin Ouin, Miel de Montagne s’enracine un peu plus comme une figure incontournable de la scène indie actuelle.
Spontanéité, chagrin d’amour, nuits blanches et playlists de van : l’artiste nous plonge dans un disque à la fois intime et lumineux
Tel un funambule entre mélancolie et insouciance, il évolue aux côtés de talents français (Lewis Ofman, L’Impératrice, aupinard) et internationaux (Parcels, Benny Sings, Men I Trust).
À l’écoute de ses émotions comme jamais, il embrasse ces vagues intérieures qui le portent tantôt vers l’euphorie, tantôt vers la mélancolie.
On peut Ouin Ouin de bonheur, on peut aussi évidemment Ouin Ouin de chagrin même si ce disque est résolument solaire : l’essentiel est d’accueillir chaque frisson, chaque secousse, sans jamais fermer la porte aux sensations qui nous traversent.
(c) Olivia Schenker
« Ouin Ouin », troisième album de Miel de Montagne disponible dans les bacs et sur les plateformes.