[CRITIQUE] HOT MILK : plutôt très tiedasse, le lait...


Sofia a 25 ans, elle a commencé des études en anthropologie mais a dû interrompre sa thèse pour s'occuper de sa mère, Rose.
Celle-ci souffre d'une mystérieuse maladie des jambes.
Elle souffre et n'arrive plus à marcher. Sofia et sa mère se rendent en Espagne pour consulter le Dr Gomez.
Mais Sofia n'est pas heureuse et souffre avec sa mère.Ce séjour en Espagne sera l'occasion pour elle de vivre un peu pour elle, elle fera des rencontres intéressantes.

La réalisatrice britannique Rebecca Lenkiewicz adapte le roman éponyme de Deborah Levy publié en 2016, porté par un trio d’actrices : Emma Mackey, Fiona Shaw et Vicky Krieps.
L'autrice britannique, plusieurs fois sélectionnée au Booker Prize, faisait dans ce livre écrit en 2016 le récit d'une quête d'identité impétueuse.
Pour ceux qui chez nous l'ont lu, ils avaient trouvé que ce Hot Milk est un roman d'une légèreté perspicace, doux et terriblement puissant.
A la vision de ce Hot Milk on ne sait s'il s'agit d'un problème d'adaptation ou si le texte trop introspectif et cérébral, n'est pas fait pour le cinéma mais aucune de ces trois protagonistes de ce film qui s'étire très longuement n'aura su nous toucher et c'est plus l'agacement que l'empathie que l'on ressent rapidement à leur égard..
Ce n'est pas de la faute des trois actrices, bien investies mais vraiment de leur caractères et de la superficialité de l'ensemble..

Et les personnages secondaires n'aident pas notamment Vincent Perez en charlatan espagnol..
Dommage car il y a un vrai soin apporté à la Direction artistique et à la photographie - cette coté espagnole est aussi radieuse que le visage des comédiennes- mais sincèrement on aura trouvé l'heure trente de projection très longuette....
Titre : Hot Milk
Réalisatrice : Rebecca Lenkiewicz
Durée : 1 h 32 min
Au cinéma le 28 mai 2025