Matthieu Chedid renoue avec d'anciennes inspirations. Le musicien sort ce vendredi 25 avril l'album Lamomali Totem, deuxième volet de son disque Lamomali, qui s'était écoulé à 300.000 exemplaires en 2017 et avait réuni un demi-million de spectateurs pour sa tournée.

À nouveau, Matthieu Chedid noue les cordes de sa guitare à des influences africaines, comme en témoigne Je suis Mali, premier extrait du disque.

 

Le collectif a su créer quelque chose de différent ET de populaire. Un maître à vibrer, feu Toumani Diabaté.

L’instigateur de ce qu’on pourrait appeler la rock’n’kora, qui a donné vie à cette belle anomalie nommée Lamomali.

 

Dans ce nouveau chapitre, on retrouve certains artistes déjà présents en 2017, comme Oxmo Puccino, les Maliens Amadou & Mariam, le Libanais Ibrahim Maalouf, le Brésilien
Seu Jorge, le Français Philippe Jaroussky, auxquels s’ajoutent le Canadien Patrick Watson, l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, la Béninoise Angelique Kidjo, le jeune prodige d’origine camerounaise Yamê ou encore le compagnon de route du regretté Philippe Zdar qui avaitfaçonné le son du premier Lamomali – Boombass – l’ami de longue date.

L’album nous embarque alors aux confins d’un funk métissé aventureux (Il neige à Bamako, Je t’aime, Le Peuple qui danse), de l’imparable morceau éponyme Totem, de ballades poignantes (Moussow de Fatoumata Diawara, Secret Garden de Patrick Watson),
et d’hommages aux disparus.