[Critique] L’Amour au présent : une romance qui fait craquer les coeurs (in) sensibles.
Sorti la semaine ée en salles, le film L’Amour au présent, réalisé par John Crowley, est une excellente surprise.
Alors qu'on pouvait s'attendre à un gentil mélo anglo saxon baignant dans les clichés et les conventions, une sorte de sous Love Story comme on en a vu pas mal depuis des décennies , cette chronique sentimentale aborde avec une grande sensibilité et une grande justesse la thématique de l’amour dans l’adversité,
À travers le parcours d’Almut, interprétée par Florence Pugh, et de Tobias, joué par Andrew Garfield, le récit explore comment une relation peut se renforcer ou se fragiliser sous le poids des épreuves.
L'alchimie entre Florence Pugh et Andrew Garfield est incontestable et incroyable entre les deux comédiens tant on croit énormément à ce couple qui peut faire craquer même les coeurs les plus insensibles.
L'autre gros atout de ce « L’Amour au présent » est le montage format éclaté avec une narration qui épouse un point de vue jamais chronologique.
Cette construction qui alterne les temporalités est mené avec une vraie fluidité, on ne s'y perd jamais et elle apporte dynamisme et surprise à une trame qui aurait pu etre plus convenue.
« L’Amour au présent » contient son lot de séquences mémorables et assez féériques, tel un baiser sur le pas de porte d’un appartement qui se termine par un split screen où les deux sont adossés à la porte refermée ou bien alors une scène d’accouchement mémorable dans les toilettes d’une station-service.
Sans jamais verser dans pathos gratuit et l’émotion forcée, L'amour au présent est une œuvre qui touche en plein cœur donc et fait couler des larmes à plusieurs reprises.