LE PLUS GROS JEU -- ❤️ Coup de cœur lecture été 2024!
Las Vegas est comme un parasite qui se nourrit d'argent, a dit un natif du Texas. Elle est plantée au beau milieu du désert et ne produit absolument rien, pourtant elle fait vivre près d'un demi-million d'habitants. Elle dépend du reste des Etats-Unis pour se nourrir de leur argent, qui se déverse à travers les casinos jusqu'aux cinq cent mille habitants. Ca doit être un genre de miracle des Temps modernes, comme la multiplication des pains et des poissons. Quand je vois tous ces casinos remplis de touristes qui sont persuadés de er du bon temps à perdre leur argent, ça dée ma compréhension. Et pourtant, ils sont toujours pleins à ras bord.
Dans vos valises n'oubliez pas de mettre un livre sorti en l'an dernier mais écrit il y a 40 ans déjà
Il est l’œuvre du poète anglais Al Alvarez et « Le Plus Gros Jeu », considéré comme le plus grand livre jamais écrit sur le poker.
Le journaliste britannique Al Alvarez (1929-2019) fut envoyé en 1981 par The New Yorker à Las Vegas pour couvrir le championnat mondial de poker.
Il en est revenu avec de beaux portraits et un tableau d'ensemble de ce monde en soi, où les horloges et l'air frais sont absents, et «où les magasins normaux et la vie quotidienne sont interdits».
Publié en 1983, le Plus Gros Jeu n'était pas traduit en français jusqu'à présent mais il est tenu pour un ouvrage important, qui a ouvert la voie à d'autres textes sur cet univers particulier.
Al Alvarez raconte leurs parties comme des épopées, dresse des portraits à hauteur d’hommes (et de femmes).
Cette chronique éblouissante sur Las Vegas et ses joueurs de poker nous présente quantité de joueurs fous, leur histoire, des stratégies, de gros coups de chances, un peu comme aujourd'hui, nous pouvons bénéficier des meilleurs conseils de Lucky7bonus.
Un ouvrage à destination des ionnés avant tout qui nous donne mine de rien des conseils aussi pour bien survivre à la jungle des casinos
Loin de se limiter au tournoi en question, Al Alvarez dresse le portrait des joueurs avec qui il s'entretient.
Portraits pour le moins singuliers tant l'argent semble être le moteur de toutes les folies.
"A Las Vegas, venez comme vous êtes, surtout si vous comptez vous asseoir à une table de poker. Y sont accueillis à bras ouverts ceux qui sont peu à l'aise ailleurs : les mafieux, les dépressifs, les épris de solitude, les millionnaires qui ne sont pas obsédés par la thésaurisation mais par «la flambe»."
A la table de poker, seul endroit de cette ville où l'on joue contre d'autres humains et non contre le casino, ils discutent un peu entre eux et sont aussi heureux que possible.

Un livre hommage au poker et particulièrement à Las Vegas.
Sans juger, avec l’élégance de la personnalité et du style de son auteur.
«Quand on joue sans arrêt pendant un mois ou plus, c’est comme si on vivait dans une Cocotte-Minute. Si on ne fait pas attention, on atteint le point d’ébullition et on explose», témoigne un joueur. Et quand ils gagnent, ils ne connaissent qu’une façon d’utiliser leur argent: le perdre."
Al Alvarez le Plus Gros Jeu.Traduit de l'anglais par Jérôme Schmidt, Métailié, 208 pp., 20 € (e-book : 13 €).
Article sponsorisé
«Las Vegas incarne la conclusion logique de tous les aspects les plus insolites de l'Amérique pour un étranger: le manque absolu de continuité entre les grandes villes et les campagnes environnantes