Drive-Away Dolls: Coen en solo, Coen en fiasco?
Philadelphie 1999. Jamie se fâche sèchement avec son amante Sukie. Son amie Marian devant aller chez sa tante Ellis à Tallahassee, à plusieurs miles de là, elle la convainc de voyager ensemble. Elle compte en profiter pour la décoincer, surtout sexuellement. Elles louent donc une voiture. Ce qu’elles ignorent, c’est que, suite à un malentendu, le coffre contient une valise que son propriétaire tient à récupérer à tout prix.
Après quarante ans de collaboration, l’une des fratries les plus célèbres du cinéma contemporain, se sépare le temps d’un (ou plusieurs?) films. En effet, Joel et Ethan Coen ont tous deux décidé de tenter l’aventure cinématographique en solo après« Fargo », « The ig lebosky » ou « No Country for Old Men »
Pour ce premier long métrage réalisé ensemble, Ethan Coen et sa co-scénariste Tricia Cooke se défoulent avec ce road-movie féministe et burlesque mais qui rate hélas le coche .
Épousant les codes de la série B (film vite tourné et d’apparence fauchée), Ethan Coen et sa co-scénariste Tricia Cooke rendent, avec ces deux femmes roulant vers leur liberté, un hommage au cinéma des années 90- notamment Thelma et Louise de Ridley Scott (1991 un temps rigolo mais qui finit par lasser assez vite, faute à un humour gras et répétitif, récit cousu de fil blanc et le film qui se voudrait pro LGBT finit un peu par se retourner contre lui.
Le film finit aussi par ressembler à une version parodique des meilleurs films des frères Coen. Une des déceptions ciné de ce printemps !
